L’État détruira-t-il 36 loups au mépris de la volonté des Français ?

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 18 JUIN 2015

2 500 personnes ont déjà répondu à la consultation publique en cours sur le projet d’arrêté ministériel encadrant les tirs de loups. Cette mobilisation est énorme pour une consultation, et très majoritairement contre le projet. Le ministère osera-t-il prendre cet arrêté, malgré le rejet des citoyens et des associations ? Soyons encore plus nombreux à dire notre opposition ! Plus que quelques jours pour répondre.

Deux projets d’arrêtés sont soumis à consultation publique jusqu’au 21 juin. Le premier concerne les conditions dans lesquelles les tirs de loups peuvent être autorisés par les préfets, le second concerne le nombre maximum de loups (36 !) pouvant être tués pour la période 2015-2016. Consultez les projets ici et envoyez votre réponse ici !

Au lieu d’inciter les éleveurs à s’adapter au retour du loup, l’État encourage de plus en plus largement sa destruction. Entre autres mesures envisagées, les « tirs de défense » (tuer un loup près d’un troupeau) seraient autorisés non seulement pour un troupeau non protégé, mais aussi pour les autres troupeaux de la commune, même s’ils n’ont pas été attaqués. La prédation sur le bétail pourrait être imputée au loup sans constat de terrain par un agent de l’État. Les « tirs de prélèvement » (tuer un loup loin des troupeaux) seraient encore confiés aux chasseurs, pour une durée augmentée à six mois et même si le bétail n’est pas dehors. Les tirs officiels ne seraient plus interrompus en cas de braconnage de loup dans la zone. Enfin, aussi incroyable que cela puisse paraître, les destructions de loups seraient autorisées dans les réserves naturelles et dans le cœur des parcs nationaux.

Malgré le rejet massif de ce projet par les citoyens, malgré les 67 000 signatures de notre pétition en faveur de la cohabitation loup/pastoralisme, malgré l’opposition des associations de CAP Loup qui regroupent 120 000 adhérents, malgré la plainte contre la France que nous déposerons auprès de la Commission européenne, malgré l’opposition des Français à la destruction des loups (sondage IFOP 2013), l’État adoptera-t-il ces nouvelles mesures destinées à satisfaire les lobbies agricoles et cynégétiques ?

Les associations de CAP Loup

Web-pageVoir notre actualité du 4 juin avec les réponses détaillées de l’ASPAS et FERUS à la consultation

mini-logo_pdfTéléchargez le communiqué de CAP Loup du 18 juin 2015