Consultation publique sur les tirs de loups : exprimez-vous !

Deux projets d’arrêtés sont soumis à consultation publique par le ministère de l’Écologie jusqu’au 21 juin. Le premier concerne les conditions dans lesquelles les tirs de loups peuvent être autorisés par les préfets, le second concerne le nombre maximum de loups pouvant être tués pour la période 2015-2016.

Cette évolution des conditions d’abattages de loups était connue depuis le mois d’avril. Les associations de CAP Loup avaient alors fait part de leur opposition à cette politique insensée qui favorise la destruction d’une espèce protégée sans encourager la coexistence pérenne avec l’élevage du bétail, et sans encourager une réelle amélioration des pratiques pastorales.

Voir le communiqué de CAP Loup du 23 avril dernier :

Politique anti-loups : les associations vont porter plainte contre la France

Exprimez votre désaccord sur ces projets d’arrêtés !

Au lieu d’inciter et d’aider réellement les éleveurs à évoluer vers des pratiques écologiquement responsables en s’adaptant au retour des prédateurs naturels, l’État encourage de plus en plus largement la destruction des loups, alors qu’elle n’a pas d’efficacité en termes de protection du bétail.

Les « tirs de prélèvement » n’empêchent pas la prédation sur les troupeaux insuffisamment protégés. La preuve en est la prédation qui continue année après année sur ces troupeaux, générant des pertes de bétail certes dérisoires par rapport aux pertes dues à d’autres facteurs, mais qui cristallisent les tensions et qui sont utilisées par les lobbies agricoles et cynégétiques pour demander -et obtenir- toujours plus de destructions de loups.

Les arrêtés ministériels en cours de consultation prévoient de généraliser les autorisations données aux chasseurs de tuer des loups au cours de leurs battues, et même la destruction de loups jusque dans le coeur des parcs nationaux.

Dites non à ces destructions inutiles ! Consultez les projets d’arrêtés et envoyez votre réponse sur le site du ministère

Vous pouvez vous inspirer des réponses de l’ASPAS ou de FERUS, deux associations de CAP Loup.

Vous souhaitez nous aider ? Continuez à diffuser la pétition CAP Loup pour que nous soyons entendus par la ministre !

Merci à tous.