39 loups morts sur un « plafond » de 36 : stop aux tirs !

Au moins 39 loups sont déjà morts depuis juillet : 31 abattus « légalement » + 1 braconné + 7 cas de mortalités non élucidés. Pourtant, le « plafond », nombre maximum de loups pouvant être abattus pour l’année en cours (juillet 2015->juin2016), est de 36. CAP Loup demande à nouveau la suspension urgente des tirs.

Le loup braconné est celui trouvé le 15/11 à Jausiers (04). D’après les services de l’État, les analyses sont en cours pour confirmer ce braconnage, et ce loup est d’ores et déjà décompté du « plafond ». Les 7 autres cas de mortalités non élucidés devraient donc être décomptés aussi :

– le loup trouvé mort le 15/08 à Hyères/Pierrefeu, dans le Var (collision ou braconnage ?)

– le loup braconné le 30/10 à Saint-Léon-sur-l’Isle, en Dordogne (confirmation de l’espèce et origine ?)

– la louve trouvée morte le 01/11 à Freney, en Savoie (mort naturelle ou braconnage ?)

– la louve trouvée morte le 11/11 à Modane/Saint-André, en Savoie (mort naturelle ou braconnage ?)

– le loup tué le 14-15/11 à Vergon, dans les Alpes-de-Haute-Provence (collision ou braconnage ?)

– le loup trouvé mort le 25/11 à Aubenasson, dans la Drôme (collision ou braconnage ?)

– un loup tué sans date précisée dans les Bouches-du-Rhône (braconnage ?).

Malgré nos demandes, l’État ne comptabilise pas ces cas de mortalité, alors qu’il s’agit potentiellement de loups braconnés. Il ne comptabilise pas non plus les loups morts par collision, si l’empoisonnement préalable ne peut être prouvé. Mais un loup tué par collision est de toutes façons mort par une cause humaine, et devrait donc être décompté du « plafond », au même titre qu’un loup abattu !

L’État considère que 32 loups ont été tués, et suspend provisoirement les tirs pendant 24 heures après chaque nouvel abattage, pour éviter le dépassement du « plafond » de 36. Mais ce « plafond » est déjà dépassé ! CAP Loup demande l’arrêt des tirs depuis la découverte du 36ème loup mort, le 5 décembre dernier. Ségolène Royal, en autorisant la poursuite des tirs, permet le dépassement d’un « plafond » qu’elle a elle-même fixé par arrêté ministériel.